• "La Ligue des gentlemen extraordinaires" ( " The league of extraordinary gentlemen" en VO) est un film de Stephan Norrington avec Sean Connery, Shane West, Richard Roxburgh, Tony Curran, Stuart Townsend, Peta Wilson, Jason Flemyng  et Naseeruddin Shah.

    Cette adaptation est tiré du comic d'Alan Moore (scénario) et Kevin O'Neill (dessin).

     

    Synopsis :

     

    L'aventurier Allan Quatermain dirige la Ligue des Gentlemen Extraordinaires, association de sept super-héros légendaires, comprenant le mystérieux Capitaine Nemo, la femme vampire Mina Harker, l'invisible Rodney Skinner, le jeune et intrépide agent secret américain Tom Sawyer, l'inaltérable Dorian Gray et l'inquiétant duo Jekyll / Hyde. Venus des horizons les plus divers, les membres de la Ligue sont de farouches individualistes, des exclus au passé ténébreux et agité, dont les facultés hors normes constituent à la fois un atout et une malédiction.
    Réunis dans des circonstances exceptionnelles, ils doivent en peu de temps nouer des rapports de confiance, apprendre à fonctionner en équipe. Après avoir embarqué à bord du Nautilus, ils gagnent Venise, où leur adversaire, le diabolique Fantôme, se prépare à saboter une conférence réunissant les plus grands chefs d'Etat...

     

    Bande-annonce :

     

     

     

    Critique :

    J'adore ce film ! Mais il faut bien avouer qu'il est blindé de défauts ! Ce qui explique en grande partie son succès très mitigé.

    Je tiens à dire que je ne connais qu'extrêmement peu la BD (juste vaguement feuilletée). Je ne pourrais donc pas trop faire de comparaison entre les deux supports. La seule chose que je sais, c'est que c'est Mina Harker qui tient la Ligue dans le comic. Dommage que cela n'est pas été conservé dans le film. J'en parlerai plus bas.

     

    Soyons honnêtes, si j'aime aussi ce film, c'est par ce que mes petits yeux de demoiselles sont ravi. Il faut dire qu'il y en a pour tous les gouts ! Entre Sean Connery et Richard Roxburgh, je suis aux anges pour ne citer qu'eux.

    Ensuite, mes gouts cinématographiques ne sont pas forcément une référence non plus.

    Comme on parle des acteurs, on va un peu commencer par là. Perso, je n’ai rien à dire sur le casting. Pour ce qui est des personnages, c’est un peu différent, surtout pour quelques-uns.

    Je vais donc commencer par le premier amour de ma vie le capitaine Nemo (oui, je suis fan du capitaine depuis que je suis toute petite ! Merci Disney). Alors j’ai été très contente de voir qu’enfin, la nationalité de Nemo est respectée : il est indien. Cependant, le fait qu’il se mette au service de la Couronne, et ce pour le bien des hommes me parait un peu tiré par les cheveux quand on connait le personnage. Mais bon, c’est plus une réaction de puritaine qu’autre chose.

    Ensuite Mina Harker. C’est l’exemple type du complexe de la Schtroumpfette c'est-à-dire une femme qu’avec des hommes. De plus, on voit bien qu’elle ne sert pas forcément à grand-chose, si ce n’est roulé des palots à Dorian Gray. C’est là que je trouve dommage que son rôle n’ait pas été celui du comics. Côté vampire, pas grand-chose à dire si ce n’est que la chose n’est peut-être pas assez exploité… Mais il faut bien dire qu’il y a fool de chose qui n’a pas été assez approfondie.

    Si la différenciation Jekyll/Hyde est assez forte au début, je n’aime pas trop l’adoucissement de Hyde au milieu et la fin du film. Il aurait fallu qu’il soit moins sympa même s’il se mettait au service de la Ligue.  

    Je ne reviendrai pas des masses sur le personnage de James Moriarty. Oui, il est canon et ça, ça me plait. Mais après ce n’est pas l’image que je me fais du Napoléon du crime. J’avais déjà expliqué mon point de vue sur ce post.

     

    Scénario ? Il est clair qu’il y a un énorme manque d’approfondissement des choses ! Il me semble par ailleurs que le film n’est pas très long. Par exemple, le lien entre Hyde et Jekyll qui change trop vite.

    Par ailleurs, l’œil aiguisé aurait pu facilement faire le lien entre M et le fantôme : le symbole franc-maçon est sur la bague du méchant et on le retrouve partout dans la salle où M tente de recruter la Ligue.

    Sinon, y a quelques faux raccords ou choses bizarres. Au début, Quatermain qui empale un mec sur une corne de rhinocéros… Un peu, dure quand ladite corne se situe au moins au dessus de votre tête.

    Cependant, c’est assez plaisant de voir le nombre de références à des livres : Ismaël vient de Moby Dick ; Skinner fait référence à Jack l’Éventreur ; la rue Morgue de Poe.

    J’ai bien aimé l’univers steampunk, que je découvrais par ailleurs. J’apprécie ce genre d’univers surtout dans le monde sombre et industriel de l’Angleterre du XIXe siècle.

     

    Niveau effets, spéciaux, ce n’est pas forcément tip-top. Surtout pour le Nautilus. Pour commencer, je dirai que je n’aime pas le design du sous-marin. Trop grand, trop « stylisé », pas assez métallique. Et surtout beaucoup trop gros ! Comment fait-il pour se déplacer dans la Tamise et la Seine. Je ne connais pas bien ces deux fleuves, mais il me semble qu’il n’aurait pas été facile pour un bâtiment de plus de 10 mètres de haut (je pense d’ailleurs que le Nautilus est plus grand que ça) de se déplacer seulement sous l’eau…

    Par contre, j’ai bien aimé le choix de faire Hyde en normale et pas en 3D. Certes, il manque de souplesse, mais une version numérique n’aurait pas été aussi réaliste.

     

    Bref, même s’il est blindé de défaut et que le film reste superficiel, j’ai adoré ce film. Bien sûr, les vrais cinéphiles et amateurs du genre ne devraient pas être satisfaits. Les demoiselles devaient plus ou moins apprécier vu le nombre de beaux mecs présents. Pour une fois, ce ne sont pas ces messieurs qui se rincent l’œil… Mais on pourra aussi déplorer que le seul rôle féminin ne soit pas plus approfondi et travailler…

     

     


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  • Cette année, j'ai participé à mon premier swap. Il a été organisé par mon amie Caliope.De mon côté, j'ai du envoyé un colis à une personne que je ne connaissais pas du tout. C'était une expérience assez sympa !

     

    Ma swappée m'a envoyé un super petit colis depuis la Réunion ! <3 L'envoie="" devait="" contenir="" un="" livre,="" une="" gourmandise,="" de="" l'encens,="" thé="" café="" chocolat="" et="" marque="" page.="" <="" p="">

    http://ekladata.com/SEivwixkO7nq5KFd0iWfRovt4Mg.jpg

    Et voila la bête....

     

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    Hooooooooooooooooo.....

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    Des bonbons ! Des livres ! Du thé !! Des marques-pages faits mains !!! et de l'encens au monoï !!

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  • Chères lectrices, chers lecteurs,

     

    Depuis plusieurs mois, vous êtes nombreux à venir sur mon blog et je vous en remercie.


    Dans le but d’améliorer la convivialité et la qualité de ce lieu, je vais avoir besoin de votre aide.

    Pour commencer, j’avais en savoir plus sur vous, lectrices et lecteurs. Si vous êtes des visiteurs réguliers, n’hésitez pas à laisser un commentaire à la suite de ce sujet avec votre nom et votre site/blog/forum. En effet, j’aimerai mieux vous connaître pour peut-être plus échanger.

     

    Ensuite, j’aurai besoin de vos avis pour améliorer le blog. J’aimerai avoir vos avis sur mes critiques : sont-elles bien ou non ? manquent-elles de fonds ? ; sûr les post concernant mes écrits, mes dessins : est-ce que j’en parle trop ou pas assez ? Voudriez-vous en savoir plus sur mes univers ? mes personnages ? ; voudriez-vous plus d’information sur l’archéologie ? ;

     

    Suite à l’idée de mon amie Rachel B., j’ai mis en place une page partenariat. Si vous souhaitez que l’on échange nos blogs/forum/sites, n’hésitez pas à demander.

     

    Je vous remercie par avance pour vos réponses et vos conseils.

    Amicalement. 

     

     


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    "Les immortels" ( "Immortals" en VO) est un film de Tarsem Singh avec Heny Cavilll, Mickey Rourck, Luke Evans, Freifa Pinto, John Hurt, Isabel Lucas.

     

    Synopsis :

    Les armées du roi Hypérion ravagent la Grèce, détruisant chaque village sur leur passage. Le roi sanguinaire ne laissera personne l’empêcher d’atteindre son but : libérer le pouvoir des Titans endormis afin d’anéantir les dieux de l’Olympe et l’humanité tout entière.
    Rien ni personne ne semble pouvoir arrêter la folie destructrice d’Hypérion, jusqu’à ce qu’un jeune tailleur de pierre, Thésée, jure de venger sa mère tuée par ses soldats…
    Lorsque le jeune homme rencontre Phèdre, l’oracle, celle-ci est assaillie de troublantes visions. La jeune femme est désormais convaincue que Thésée est le seul qui pourra arrêter la destruction. Avec l’aide de Phèdre, Thésée rassemble une petite troupe de fidèles, et part affronter son destin dans une lutte désespérée pour préserver l’avenir de l’humanité.

     

    Bande-Annonce :

     

     


    Critique :

    Mon dieu… C’est le cas de le dire.

    Bien que ce ne soit pas un film désagréable, surtout pour son esthétique, Les Immortels souffrent d’un scénario totalement nul ! et incohérent ! À vouloir imiter, ou même surpasser, 300, on tombe dans le cliché, la violence et… dans le nul.

     

    Par où commencer ? Les acteurs. Pas grandes choses à leur reprocher. Ni bon, ni mauvais, ils ne passent dans le film comme une feuille sur une rivière. Au mieux, ces messieurs rêveront sur les physiques de ces demoiselles et inversement pour la gent féminine. Par ailleurs, je ne peux que m’offusquer contre la nudité d’Athéna et de Phèdre (dont on apprend le nom que tard). Et les acteurs ? Pourquoi on ne les voit pas nus ? Montrer des nichons et des fesses féminines, ça ne pose pas de problème. Mais voir des postérieurs d’homme ou le devant ? Et non, les torses bien saillants et les tablettes de chocolat ne compensent pas. Comme quoi, les femmes n’ont pas fini d’être de beaux morceaux de viande dans ce genre de réalisation. Bon, je suis méchante, Rourke est assez dénudé… Mais franchement, ça relève presque plus de la vision de cauchemar que du plaisir (surtout quand Luke Evans est présent et bien plus avenant). C’est un peu comme si on voyait l’Empereur Palpatine en slip dans Star Wars alors qu’il y a Han Solo et Luke Skywalker à côté.

     

    Les décors sont assez sympathiques même s’il faut bien avouer que parfois, ils font tirer par les cheveux. Je prendrais seulement l’exemple de la barrière qui ressemble plus à un énorme barrage (sans eau) qu’à une muraille de protection ou encore le temple qui ressemble à une cathédrale gothique (de l’intérieur) avec des fresques aux styles proches des icônes orthodoxes et à une création de Le Corbusier (à l’extérieur).

    Les costumes sont corrects. Cependant, pour rester dans mon coup de gueule d’au-dessus, je dirai qu’on est encore loin des vieux péplums où ces messieurs avaient des tenues extracourtes. Par ailleurs, les filles ont des tenues qui mettent bien en valeur leurs poitrines (évidemment). Une seule chose que je n’ai pas aimée, c’est le casque d’Hypérion. Vraiment, quand il ne porte pas le masque, le casque rend Mickey Rourke stupide. Sinon, c’est très drôle lorsque les héros sont submergés par une vague de pétrole. Ils sont tous noirs de la tête aux pieds, fringues comprises. Cependant, le costume de Phèdre, lui, est nickel… Bizarre…

    Toujours sur ce registre de la vague de pétrole. Phèdre, dont les vêtements sont propres, se lave. Mais quand elle sort de la douche, le maquillage de l’actrice est nickel… Sérieusement ?

    J’ai aussi trouvé un peu ridicules certains casques des Dieux… Surtout celui de Poséidon.  

    La musique est acceptable. Ni mémorable, ni mauvaise. Cependant, j’ai parfois trouvé qu’elle ne s’adaptait pas toujours parfaitement aux images.

     

    Avant d’entamer le scénario, parlons de l’aspect mythologique du film. On va dire que c’est coup-ci coup-ça. Là où j’étais assez contente, c’était de voir Zeus jeune. En effet, il ressemble toujours à un vieux, même à côté de ses frères ainés Poséidon et Hadès. Mais cet enthousiasme, dû à la nouveauté de la chose, quand j’ai vu que Poséidon était plus proche du préadulte que de l’homme. Merci à John Hurt d’être vieux, il est la touche d’originalité ! Bref, on s’écarte du sujet de la mythologie.

    On ne peut pas dire qu’elle soit bien respectée. Cependant, on ne conserve pas mal de chose assez intéressante. Par exemple le combat de Thésée et du Minotaure. Là, le Minotaure est juste un homme au casque bovin.

    Encore une gueulante. Athéna. Premièrement, on la voit nue. Ensuite, la première fois qu’on la voit, on dirait une ingénue… Heu… C’est quand même la déesse de la guerre ! Et je rappelle qu’avant qu’elle naisse, son père l’avait gobé avec sa mère de peur que l’enfant ne le détrône.

    On s’éloigne aussi beaucoup de la mythologie quand Zeus dégomme son propre fils, Arès. On est à des lieux des textes quand on apprend que Thésée est paysan (il est normalement fils de roi)  et qu’en plus, il est issu du viol de sa mère… Tout le contraire de Léonidas de 300 ou comment tombe dans le misérabilisme qui ne sert à rien. Ou comment c’est toujours mieux de faire un héros qui vient d’en bas et qui arrive au sommet. Surtout que lui, illustre inconnu, galvanise quelque centaines d’hommes qui fuient en voyaient déferler les milliers de soldats d’Hypérion…

     

    Le scénario. L’horreur de ce film. Je ne sais pas avec quelles drogues ils prennent les scénaristes, mais c’est costaud. Je ne compte plus les incohérences. Tous les humains recherchent le fameux arc d’Epire qui a la capacité de tuer les immortels (les dieux et les titans). Et ô, surprise ! il était caché dans le labyrinthe/catacombes du village de Thésée. Il faut dire que personne n’avait eu l’idée de déplacer un rocher (?) à l’aspect étrange qui gênait le passage… Pourquoi en un coup de marteau (hé oui, Arès avait un marteau pour se battre, mais son père le lui à piquer après l’avoir dégommé dans un mur), Zeus fait disparaitre ce satané arc ?

    Pourquoi un des guerriers du village de Thésée trahi, mais qu’au final, ça n’apporte par grand-chose ? Pourquoi Phèdre se donne à Thésée (on ne se demande pas pourquoi lui accepte, c’est un homme après tout) alors que rien, aucun sentiment, ne semblent les animer ? Phèdre prétend que ses visions sont une malédiction… Mais à aucun moment, on à l’impression que cela la dérange plus que ça. Au contraire, elle semble prendre son rôle d’oracle au sérieux ! Pourquoi, comme par hasard, elle tombe enceinte ?

    Mais là où je trouve qu’on tombe dans le nullissime, c’est l’intervention des Dieux contre les Titans. Ils se font massacrer : empalés, découpés, tailladés… Idem pour les Titans que les Dieux taillent comme du beurre. Mais ils ne sont pas sensés être immortels ? Alors pourquoi Zeux est malheureux quand Athéna se fait embrocher ? De plus, on ne dirait pas vraiment un père et sa fille à la vue de leur comportement…

    Et le combat Thésée – Hypérion. Vous connaissez beaucoup de personnes qui, après avoir été victime d’une explosion, avoir pris deux coups de couteau dans le ventre, être fatigué par un combat, se relever vaillamment et défaire son adversaire ? Moi si, Thésée. C’est pitoyable.

    Ensuite, Thésée a des compagnons. Hormis sa copine (évidemment), ils se font tous massacrer. N’est-ce pas le rôle des compagnons de mourir pour le héros, afin que ce dernier puisse connaitre la gloire et faire des choses censurées avec sa copine ? Moi, je trouve ça nul.

    Quelque chose qui me fait aussi bien rire et qu’on retrouve dans de nombreux films avec de grandes scènes de bataille : les ennemis courent sur des distances incroyables dès que leur chef donne l’assaut ? Quels athlètes ! Ils peuvent courir à toutes vitesses sur des distances gigantesques ! Usain Bolt peut raccrocher ses chaussures.

    Le début du film fait copie du film de Francis Ford Coppolla « Bram Stoker’s Dracula ». Pour résumer, un homme qui se plaint et se lamente car les dieux n’ont pas épargné sa femme et ses enfants malgré ses prières.

    Il y a tellement de choses aberrantes que je m’en souviens même plus.

     

    Sinon, on peut reconnaitre une certaine esthétique avec ses ralentis ou ses incrustations de qualité. Cependant, les accélérés sont un peu étranges : un dirait que ce n’est pas du 24 images/seconde…

    Par contre, l’aspect sombre et jaune est... banal ? À force de le voir, je trouve cela lassant. Ça manque d’originalité. Je trouve que c’est presque une sorte de copier-coller de 300.

     

    Il me semble que je n’ai pas tout dit, mais je me souviens plus de tout ce que j’avais relevé lors de la séance.

    Pour conclure sur ce film. Même s’il se regarde, c’est loin d’être un bon film. Je trouve que Le Choc des Titans de Louis Leterrier s’en était bien mieux tiré. En fait, il est agréable visuellement, mais le scénario de collégien fait perdre tout l’intérêt à ce film. Pourtant, il y avait du potentiel.    

    À éviter au cinéma. Et encore plus si vous n’avez pas le choix en normale ou en 3D ! Ne dépensez pas entre 8 et 10 € pour ça !!! 


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  • "La maison qui tue" ( "The house that dripped Blood" en VO) est un film de Peter Duffel avec Christopher Lee, Peter Cushing, Ingreid Pitt, John Bryans.

     

    Synopsis :

    Un acteur a mystérieusement disparu. L'inspecteur Holloway, mandaté par Scotland Yard, se rend immédiatement sur place pour enquêter. Il rencontre des membres de la police locale, l'agent immobilier de la maison et entend de curieuses histoires sur les précédents occupants de la demeure : la première concerne un écrivain confronté à un étrangleur sorti de ses récits. La deuxième histoire met en scène deux hommes en visite dans un musée de cire qui sont obsédés par la statue d'une femme. La troisième parle d'une fillette mélancolique qui semble s'intéresser de très près à la sorcellerie. La quatrième revient sur le sort de l'acteur, qui, vêtu d'une cape, a l'impression de se transformer en vampire...

     

    Bande-Annonce (désolé pour la mauvaise qualité) :

     

     

     

    Critique :

    La maison qui tue est un vieux film d'horreur qui aujourd'hui, il faut bien le reconnaître, ne fait plus peur à personne. Cependant, on y retrouve tout ce qui fait le charme de ce genre de film avec sa musique, ses décors gothiques et sombres.

     

    Pour ceux qui connaissent, le film est du même genre que « Le train de l'épouvante ». Il s'agit en fait de plusieurs petites histoires réunies au sein d'une seule. En effet, on découvre comment les anciens locataires de la maison sont décédés. Et bien sûr, ils sont tous morts de manière... étrange.

    Certaines histoires se rapprochent plus de fantastique comme l'histoire avec Christopher Lee et sa fillette ou plus de la folie comme l'épisode avec Peter Cushing (et oui, j'étais obligée de citer ces deux là).

    La dernière histoire est assez drôle, car elle met en scène un tournage d'un film de vampire (mais ce n'est pas Lee le personnage principal). On y retrouve les vieux clichés du vampire avec la cape et les dents bien blanches effet plastique.

     

    Dur de dire plus de choses sur ce film. Les histoires se tiennent bien et s'intègrent bien à l'ensemble. Néanmoins, je trouve la chute un peu limite. J'avais bien mieux aimé la fin du Train de l'épouvante (où on retrouvait Lee et Cushing d'ailleurs).

    Bref, un film a recommandé aux fans du genre. Les autres ne trouveront probablement leur compte et s'ennuiront même.


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  • "La chronique des Immortels : au bord du gouffre T.01" est une BD de Benjamin von Eckartsberg et Thomas von Kummant, adaptation du roman "Au bord du gouffre" de Wolfgang Hohlbein.

     

    Synopsis :

    De retour dans sa vallée natale, Andrej Delany retrouve son fils torturé, agonisant dans le village abandonné et Frédéric, un jeune témoin qui a assisté impuissant à ce qui s’est passé. Des hommes d'église et des soldats de l’Inquisition ont massacré et déporté les villageois, sous prétexte que les Delany ont des pouvoir surnaturels de sorciers… Flanqué du seul survivant, un jeune garçon nommé Frédéric qui a vu sa mère être réduite en esclavage sous ses yeux, Andrej prend la décision de partir sur les traces des coupables. Son but : libérer les prisonniers afin de venger la mémoire de son fils.

     

    http://ekladata.com/97KI2G8IpeHMbdJwKRPICqSU6qI.jpg

     

    Critique :

    J'avais adoré le livre. Mais la couverture et mon feuilletage de la BD ne m'avaient pas inspiré. Donc je ne l'avais pas acquise. Mais il se trouve qu'une copine l'avait. J'ai donc pu me pencher sur cette BD.

     

    Pour commencer, la couverture. Franchement, on est loin, mais très loin de la qualité de l'image de couverture du roman ! Honnêtement, quand je vois celle-là, si je ne sais pas ce que c'est, je ne suis même pas sûr de l'ouvrir. Non que le dessin et la typographie soient moches, mais elles ne reflètent pas la qualité du roman. Déplus, si l'illustration est belle, je trouve qu'elle ne convient pas à une couverture de BD.

     

    Pour le dessin, j'ai un avis assez mitigé. En effet, le trait n'est pas moche, ni la coloration. Les personnages en traitement informatique avec un arrière-plan plutôt « main » donnent un ensemble assez sympa à regarder. Par moment, on dirait des captures d'image d'un dessin animé. Mais d'un autre côté, l'ensemble devient vite lourd. Passer les premières pages, le dessin perd en attractivité.

    De plus, je n'aime pas le physique d'Andrej. Je ne me l'imaginais pas comme cela et je n’ai pas compris d'où venaient les drôles de marques sur ses épaules et sur son dos. Bref, je n’aime pas.  Ensuite, je n'aime pas non plus Frédérick. Mais lui, je l'aimais pas déjà dans le roman. Je trouve qu'avec ses cheveux longs, on dirait une fille. Enfin, grosse déception sur les chevaliers d'or. Franchement, le dessinateur ne s'est pas foulé pour les armures ! Faut carrément deviner qu'elles sont dorées ! Moi, j'imaginais quelques choses comme l'arme de Dracula (celle couleur sang) du début du film de Coppola. Là, c'est nul ! On ne devine même pas que ce sont des armes types médiévales. Ça ne ressemble à rien...

    Pour terminer, je dirai que certaines cases manquent franchement de dynamisme, surtout lors des combats. C'est mou.

    Bon, je reconnais que les expressions des personnages offrent un bon rendu ! On sent immédiatement ce qu'Andrej ou Frédérick ressentent.

     

    Pour le scénario, je n'aime pas les modifications apportées. Je trouve aussi que les états d'âme des personnages ne sont pas aussi bien mis en avant que dans le livre. De plus, avoir mis le fils d’Andrej (dont je ne me souvenais même pas de l’existence…) à la place de son oncle (si je ne me goure pas) rend presque l’ouverture misérable. Mais dans le sens négatif. Personnellement, je ne prends pas pitié pour Andrej… C’est vide.

    Autre déception, j'aurai bien aimé voir Maria à la fin du tome. Le père Dominicus, on s'en fou ! D'ailleurs, ça casse un peu le mystère à la fin. Fin qui est, par ailleurs, nulle. On n’a pas envie de lire le second tome. Pour en revenir à du concret, on ne capte pas non plus que le chevalier d'or qui se fait embroché lors de la scène de la taverne réapparait à la fin. Je ne suis pas sûr qu'une personne n'ayant pas lu le roman comprenne ou fasse le rapprochement. Pourtant, on voit bien le trou dans l'armure. Mais ce n’est pas assez mis en avant.

     

    Si ce premier tome se lit facilement, il ne m'a apporté ni plaisir ni vrai déplaisir. Mais je dois bien avouer que cela m'a conforté dans ma décision de ne pas acquérir cette série.

    Je conseille plutôt la lecture du roman et de la série !

     

     


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  • Si vous avez fait un saut sur mon blog hier, vous aurez sûrement remarqué que ma bannière d'en-tête a subit un petit lifting.

    De plus, j'ai maintenant des bannières si des personnes souhaiteraient me lier.Il y en a une petite et une grande.

     

    http://i175.photobucket.com/albums/w127/xian_palpatine/blog/xian3.jpg

     

    http://ekladata.com/BLfJ5A-Qoc5bAxINhzFcFyarphg.jpg

     

    (cliquez sur les images pour avoir les liens)

     

    Je remercie mon amie Elsa (jeune, belle sympa, intelligente, aimant les métalleux chevelus et poilus (et à l'hygiène corporel acceptable) et célibataire) pour m'avoir fait à neuf mon en-tête (même si on s'est bien engueuler) ainsi que mes deux petites bannières.

    N'hésitez pas à la découvrir sur Plume Imag'in Air sous le nom d'Enaeth, sur sa page facebook "PeCo Production" ou sur son Tumblr

     

     

     


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  • Je vous propose ma nouvelle "La fée qui tourna mal". Je l'ai proposé à l'AT de la Revue du Chat Noir sûr le thème des femmes fatales, mais elle n'a pas été retenue. 

     

    Sinon, je tiens à dire qu'il y a des choses volontairement provocantes dans cette nouvelle et qu'elle ne sont pas forcément le reflet de ma pensée.

     


     

    « Dans tous les contes de prince et de princesse, il y a toujours eu trois bonnes fées. Mais saviez-vous, mes chers enfants, qu'il y a bien longtemps, ces étranges et douces créatures étaient au nombre de quatre ?

    Non ? Vous l’ignoriez ? Cela n’a rien d’étonnant. Beaucoup de gens, surtout des hommes bien pensants – comme on dit — ont voulu la faire complètement disparaître les récits évoquant cette dernière. En l’effaçant des textes et des bouches, elle s’estompait des mémoires. Et surtout des esprits — j’insiste sur ce mot — des femmes. Car là était bien le but de ce gommage volontaire. Cette fée était un personnage que l’on ne pouvait pas décemment laisser accompagner les rêves des petites filles et les espoirs des demoiselles. » 

               

                « Quand un enfant, de la noblesse la plupart du temps, vient au monde, les parents font toujours de grandes fêtes pour célébrer cet événement. Si c’est un garçon, il ne se passe rien de bien exceptionnel. Les fées assistent aux festivités, sans faire plus de cérémonies. Elles se contentent de souhaiter – et je dis bien souhaiter — force et courage au nouveau-né. Mais, hélas !, quand c’est une fille, les choses se gâtent. Car attention, une fille doit remplir certaines obligations pour être une bonne fille. C’est pour cette raison que les trois fées leur font ces dons : beauté, belle voix et mains habiles.

    Commençons par la beauté. Première chose essentielle, car une belle fille pourra plus facilement être mariée, avec une dote pas très importante – enfin, il faut relativiser. Une moche ne pourra qu’avoir une forte dote pour que quelqu’un la prenne pour femme. Car il faut le dire, un homme préfère toujours avoir un joli morceau dans son lit qu’un ramassis informe de chair. Eh oui, que voulez-vous mes enfants, on vend plus facilement une belle fleur qu’un buisson de ronce. Je ferai juste remarquer qu’un jeune homme n’a pas besoin d’être beau, car lui, personne ne le vend. Il peut donc être laid à souhait, il trouvera toujours un père pour lui donner la main d’une de ses filles.

    Ensuite, une belle voix. Une dame, outre son devoir conjugal, doit aussi pouvoir divertir son mari, son seigneur. Mais comme elles ne peuvent pas faire preuve d’esprit. Imaginez donc, une femme qui pense !, on les laisse pratiquer une activité que même la plus sotte pourrait accomplir : le chant. D’où l’intérêt d’avoir un organe émettant de sublime sonorité. Là encore, nous voyons que ce don va dans le but de satisfaire un homme. Qu’apporte ce don à la demoiselle ? Pas forcément grand-chose.

    Et pour terminer, les mains habiles, car on juge les talents d’une femme à sa capacité à tisser. Cependant, j’ai du mal à comprendre pourquoi le tissage est quelque chose de si grandiose aux yeux des nobles. Jamais une gente demoiselle ne fabriquerait de vêtements pour son époux. Au mieux, cela lui permettra d’avoir un semblant d’activité.

                Alors, dites-moi les enfants, que pensez-vous de ces trois dons ? Vous ne savez pas ? Et bien moi je vais vous le dire. Les jeunes filles deviennent de belle marchandise que l’on vend et que l’on dresse pour servir correctement un homme qui ne verra en elle distraction et objet de prestige à exhiber. Qu'est ce que peut espérer une femme dans sa vie ? Rien. Elle ne peut que prier que son père lui trouve un mari et que ce mari lui donne des fils. Car jamais une femme n'est maîtresse de sa propre vie. Elle est l’esclave des hommes. D’abord de son père, puis de son époux et enfin, une fois veuve, de ses fils. En aucun cas, elle ne pourra vivre comme elle le souhaite. Une femme ne peut diriger sa vie. Si le cas contraire se présente, même si elle est fille de roi, elle sera mise au ban de la société, traiter en paria, en monstre. Voyez comment les gens parlent des amazones. Ces fières guerrières qui refusaient la domination des mâles. Tueuses d’enfants, être barbares qui se mutilent, prostituées qui couchaient avec des hommes hors mariages, sorcières, etc. … »

     

                « Comme je le disais au début de mon récit, il y avait une quatrième fée. On tenta de la faire disparaitre, car elle voulait changer l’avenir des femmes.

    Quand elle offrait des dons avec ses camarades, elle donnait la patience. Mais à force de regarder ses petites filles grandirent, être vendues à des hommes plus âgés, cruels, laids, qui les engrossaient pour avoie des fils et les voir mourir malheureuses, elle interrogea ses aînées.

    _ Mes sœurs, voyez ces pauvres filles. Ne pourrions-nous pas leur faire d’autre don ?

    _Que voulez-vous dire ? demanda la plus âgée.

    _ Ne pourrions-nous pas leur donner les clés de leurs propres vies ?

    _ Vous n’y pensez pas ma chère ! répondit la cadette en riant aux éclats. Les femmes seraient incapables de mener correctement leurs vies. Elles ont besoin des hommes pour cela !

    _ Justement, nous pourrions faire en sorte qu’elles fassent les bons choix.

    _ Nous pourrions, nous pourrions… Cessez de dire cela ! Nous sommes des fées ! Notre rôle est de faire en sorte que nos protégées aient la meilleure vie possible. Sous la tutelle de leur père, de leur époux et de leur fils, elles vivent heureuses et pleinement.

    _ Mais mettre des enfants au monde, obéir et se soumettre ne sont pas les seuls buts d’une vie. Il y a tant d’autres choses qu’elles pourraient faire !

    _ Et quoi donc ? Questionna la seconde. Voudriez-vous qu’elles fassent de la politique, la guerre ? Qu’elles errent dans les tavernes en compagnie d’hommes ? Voudriez-vous qu’elles pratiquent des activités d’hommes ? S’offusqua-t-elle.

    _ Pourquoi pas ? répondit naïvement la fée rebelle.

    Ses sœurs furent choquées par ces propos.

    _ Mais vous n’y pensez pas ! s’exclama l’ainée. Ce serait la fin de l’humanité ! Si les femmes cessent de servir leur époux et qu’elles partent à la guerre, il n’y aurait plus de naissances ! Et plus personne ne pourrait élever les enfants ! Les royaumes s’effondreraient ! Comment pouvez-vous concevoir qu’une femme soit honorée par plusieurs hommes hors mariage ? Vous les transformeriez toutes en catins ! 

    Les trois fées continuèrent d’argumenter pour tenter de montrer à la petite dernière pourquoi les femmes doivent rester à la place où elles sont.

    Si un jour les femmes prenaient le pouvoir, se libéraient des hommes, tout sombrerait dans le chaos. Ces dernières, faibles de par leurs conditions, ne sauraient gouverner, labourer des champs, fondre le métal, faire la guerre. De plus, comme cela avait déjà été dit, elles cesseraient de faire des enfants. Les plus jeunes seraient voués à une mort certaine, car nul ne s’occuperait d’eux. Toutes morales disparaîtraient dans un monde de débauche.

    Et les hommes, que deviendraient-ils ? Devront-ils se rabaisser à élever des enfants ? À s’occuper de la maisonnée ? Si les femmes se refusaient à eux pour ne pas avoir d’enfant, est-ce qu’une partie d’eux seraient condamnés à s’abaisser au niveau des femmes en étant pénétrés par la seconde moitié des mâles dans le fol espoir de donner la vie ?

                Plus la quatrième fée écoutait ces discours, plus la colère montait en elle.

    _ Mes sœurs, comment osez-vous proférer de telles paroles ? ! Nous sommes aussi des femmes, devons nous aussi nous soumettre à la volonté d’un homme ? Pourriez-vous le tolérer ?

    _ Mais, ma petite, répondit la plus âgée comme si cela était normal, nous sommes des fées. Les choses qui s’appliquent aux humains ne s’appliquent pas à nous. 

    Cela était de trop ! Elle cessa de s’exprimer et garda sa rancœur en elle. Un jour, elle savait qu’elle prouverait à ses camarades qu’elles avaient tort ! »

     

                « À l'insu des autres, la fée rebelle se pencha sur des centaines de berceaux. Elle donnait de l’esprit aux petites filles. Il fallut quelques générations pour que les premières femmes montrent de vrais signes de rébellions envers les hommes. D’abord, ce fut des veuves qui se mirent à prendre les rênes de leur seigneurie. Puis, les demoiselles refusèrent d’épouser des hommes qu’elles ne connaissaient ni n’aimaient. Certaines se mirent à forger, à montrer à cheval, à faire la guerre… Mais elles avaient du mal à s’imposer dans le monde des mâles.

    Quand les fées se rendirent compte de ce phénomène, elles convoquèrent leur cadette.

                Pas une seule fois la rebelle se vacilla sous les reproches.

    _  Regardez, certaines ont mené des vies calmes, d’autres ont marché sur les chemins des hommes. Les enfants continuent de naitre ! Les femmes font leurs propres choix. Elles prouvent qu’elles sont capables de faire des choses que l’on désignait comme masculines. De  plus, certaines ont prouvé qu’elles étaient plus fortes que certains hommes ! Elles font les travaux des champs, élèvent leurs enfants et s’occupent de la maisonnée. Ces femmes-là ne recherchent nullement l’aide d’un époux ou d’un frère. Un homme qui se retrouve seul s’empresse de reprendre femme pour se délester du poids que sont les enfants. Et vous parlez de courage et de force chez les mâles ? répondit la fée rebelle.

    Puis elle continua son plaidoyer. Les femmes ne sont pas inférieures aux hommes. Il se pourrait même qu’elles leur soient supérieures en de nombreux points ! Dois-je rappeler qu’une mère dans un foyer fera la double journée même si elle est épuisée. Un homme non. Une femme porte des enfants avec toutes les conséquences que cela peut avoir. Une grossesse et un accouchement ne sont pas rien. On peut en mourir. Un homme peut bien se plaindre que son épouse avorte, mais ce n’est pas lui qui sera soumis à diverses contraintes pendant neuf mois. Ce n’est pas lui qui devra assumer d’être rejeté par les autres parce que l’enfant n’est pas issu d’un mariage. Ce n’est pas lui non plus qui verra un être vivant sortir de son corps. Il est facile de se plaindre de quelque chose que l’on ne fait pas. Une jeune fille de dix-huit ans vierge, c’est très bien. Au même âge, un garçon puceau est une honte. Les choses vont dans le même sens concernant les conquêtes. Un homme multipliant les filles dans son lit sera admiré, une femme sera traitée de putain. 

    De plus, les hommes ont toujours eu tendance à vouloir soumettre ou détruire ceux qui sont plus puissants qu’eux. Cela pourrait expliquer qu’ils aient soumis les femmes. Car, soyons honnêtes, physiquement les hommes sont plus puissants. Se montrant jaloux du pouvoir inné des femmes, ils les rabaissèrent pour mieux les contrôler. Ainsi, ils pouvaient flatter leurs ego : j’ai soumis plus fort que moi. Avec le temps, cet ego fut conservé, car les hommes ne jurent que par leurs virilités. Attaquez un mâle sur ses attributs, vous verrez immédiatement une réaction agressive de sa part.

                C’en était trop ! Les trois fées ne pouvaient plus rien entendre des paroles de leur consœur. Celle-ci avait mal tourné et n’aillait plus dans le sens des choses normales et correctes. Elles la chassèrent. La rebelle était devenue une sorcière. Mais la triade était dans impossibilité de faire disparaître leur ancienne partenaire. Alors, elles se rendirent dans les royaumes, dans les temples ou en toutes places où les oreilles des hommes bien pensants pourraient les aider. C’est ainsi que cette fée fut traquée, que les femmes qui s’émancipaient furent brûlées. Les femmes qui se posaient des questions étaient sévèrement punies.

     Mais les graines du changement et de la liberté étaient semées. Même si elle devait périr de la main d’un homme craignant de perdre son pouvoir ou d’une femme intellectuellement esclave de cette société, elle savait qu’un jour les femmes pourraient vivre en faisant leurs propres choix et qu’elles deviendraient les égales de leurs homologues masculins. Peut-être même qu’elles leur deviendraient supérieures… »

     

                « Vous voyez, mes enfants, aujourd’hui encore, il faut se battre pour mener notre vie comme on l’entend. Regardez autour de vous, et vous verrez que, même si l’on crie à l’égalité, tout va le plus souvent en faveur des hommes. Il faut continuer de croire que la fée-qui-a-mal-tournée continu son travail parmi nous. »

     


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  • "My lady vampire, T.01, deviens ma proie" est une BD d'Audrey Alwett au scénario, Silvestro Nicolaci au dessin et Andre Jose Mosssa et Yellowhale aux couleurs.

     

    Synopsis :

    1825, port de Saint-Malo. Aloïs, capitaine au long cours, est accosté par son assassin : Faust. Ce dernier n’est pas un tueur comme les autres. C’est un vampire. Mandaté par la famille d’Aloïs, pour une raison obscure il ne tue pas sa cible mais lui impose d’être vampire à son tour. Il sera le serviteur de Faust durant un demi-siècle… Trente ans plus tard, dans une riche campagne de Cambridge, Loreleï, une jeune fille aveugle depuis l’accident où sa mère perdit la vie, subit les brimades de sa belle-mère et l’indifférence de son père. Mais tout bascule le jour où elle recueille en secret un homme blessé qui perd beaucoup de sang. Son nom : Aloïs ! Désormais les destins du vampire et de la jeune fille sont liés pour le meilleur et pour le pire.

     

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    Critique :

    Pour commencer, je dirai que je préférai la première couverture (la prévisionnelle), je trouve qu'elle reflète plus le contenu de la BD.

    Sinon, pour la couverture (la vraie), elle a un touché sympa : les personnages principaux : Aloïs et Loreleï sont en papier glacé. Mais je trouve qu'elle ne reflète pas bien le récit. De plus, le petit renard, qui est bien mignon, mais qui n'a aucune utilité. Da plus, Loreleï apparait heureuse, ce qui n'est pas forcément le cas et Aloïs trop gentils voir « attendrissant ». Certes, la couverture est belle, mais pas appropriée selon moi.

     

    En ce qui concerne le dessin et la couleur, je dirai que je ne suis pas super fan. Pour les couleurs, je dirai qu'elles sont bien trop flashies, pales et fades. Je ne sais pas si cela vient de la coloration informatique, mais je trouve ça bien dommage. Cela fait perdre du charme à cette BD.  L’aspect sombre d’une BD gothique est totalement absent et fait perdre du charme aux certains passages. Je pense que le début, l’attaque de la meute et les passages dans les cachots auraient du mieux reflété le monde gothique et sombre des vampires.

    Le dessin... il est bien. Les personnages ont des dynamiques assez sympas. On a l'impression que leur corps est tordu ou déformé. Ça donne un style, mais parfois, c'est bizarre. Un bémol niveau dynamisme de l'ensemble. Certes, les gestuels sont bien, mais l'ensemble des casses et planches en manque parfois. Exemple : quand le petit renard se fait tuer par les chiens, ça manque de violence. Idem quand Aloïs mort Daisy ou quand cette dernière étrangle son mari 

     

    Pour le scénario, je reste mitigée bien que la lecture ait été agréable. Mais je trouve que certains personnages sont trop caricaturaux et parfois mal « documentés ». L’intrigue en elle-même est assez classique.

    Par exemple, que le père de Loreleï se soit remarié avec une belle jeune femme me perturbe un peu, car ce n'est pas tellement dans les mentalités victoriennes, surtout si c'est dans le but de coucher avec. En effet, le corps de la femme avait un statut particulier... et c'est pour cela que les Lords et pas mal d'hommes de la haute bourgeoisie allaient dans les maisons closes. En plus, le comte et la comtesse, Daisy, font vraiment caricaturaux : le vieux lord « pervers » qui néglige sa fille et la rousse vénale à l’air complètement nunuche, mais calculatrice. Mais bizarrement, c'est bien cette dernière que je préfère de tous les personnages de cette BD. C'est vraiment une « salope » qui s'assume parfaitement ! Même si elle a ce côté potiche qui me saoule, j'adore son ambition et son fort caractère.

    La cécité de la jeune fille, Loreleï, est vraiment mal exploitée. Parfois, je me suis vraiment demandé si elle était vraiment aveugle. Pas une canne pour se déplacer, pas de cordes dans la maison pour se guider, une liberté de mouvement totalement normal... Elle soigne parfaitement un homme les yeux fermés ! Je ne suis pas sûr qu’une infirmière de formation soit capable d’un tel exploit. De plus, soigner un homme ne lui procure aucune gêne. Or, les demoiselles de son rang et de son âge ne sont pas sensées être à l’aise avec le corps masculin.  

    Je ne saurai pas trop dire pourquoi, mais je n'ai pas du tout accroché sur le vampire qu'est Aloïs... Je n’aime pas son physique (trop minet pour moi) et je le trouve vide, sans intérêt. On dirait un pseudo Edward Cullen un peu plus immoral…

    Pour l'intrigue, j'ai l'impression d'être dans une sorte de Belle et la Bête version un peu spéciale. La belle pouvant être soit Daisy soit Loreleï et la bête soit Aloïs soit le comte. La fin du récit offre de belles perspectives pour ce qui est du développement des relations entre Daisy, Aloïs et Loreleï.

    Niveau vampire, je n’ai pas trop aimé l'idée que chacun d'entre eux ont un pouvoir spécial qu'il développe avec le temps. Cependant, j'ai plus apprécié le fait de réutiliser la vieille idée qu'un vampire ne peut pas entrer dans un lieu sans y être invité (oui, j'aime bien cette tradition).

    Petit bon point pour la vision de Saint Malo du début ! J'ai assez bien reconnu l'intra-muros de la cité corsaire.

     

    Au final, malgré quelques défauts, cette BD reste assez sympathique. Mais elle ne m’a pas plus emballé que ça. Je m’attendais à quelque chose de mieux, à quelque chose de plus sombre, torturé, psychologique…

    Je suis pourtant curieuse de voir la suite. Mais je crains que cette histoire ne tombe dans une banale histoire d’amour à deux sous.

     


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  • "Les aventures de Tintin : le secret de la Licorne" ( "The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn" en VO) est un  film d'animation de Steven Spielberg avec Jamie Bell, Andy Serkis, Daniel Craig, Nick Frost, Simon Pegg. 

     

    Synopsis :

     Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d’Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. Avec l’aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor à la recherche d’une épave engloutie qui semble receler la clé d’une immense fortune… et une redoutable malédiction. De la haute mer aux sables des déserts d’Afrique, Tintin et ses amis vont affronter mille obstacles, risquer leur vie, et prouver que quand on est prêt à prendre tous les risques, rien ne peut vous arrêter…

     

    Bande-Annonce :

     

     

    Critique *spoiler*  :

     

    Avant de commencer la critique à proprement dit, je tiens à rappeler que ce film est un mélange entre « Le crabe aux pinces d'or » et « Le secret de la Licorne ». J'insiste sur ce point, car lire les commentaires du genre : « LA BD n'est pas respectée », ça m'énerve. Surtout que Spielberg ne cache pas cette fusion.

     

    J'ai adoré cette adaptation ! Je me suis régalée ! Et, chose assez rare pour que je le dise, j'ai trouvé que la 3D était superbe ! Je vous rappelle que pour « Les trois mousquetaires », j'avais trouvé la 3D minable !

     

    Pour le scénario, je trouve que l'esprit de la BD a bien été respecté (et je suis une amatrice de Tintin depuis que je suis môme) et on retrouve de nombreuses références à la série. Comme je le disais en prologue, ce film est un mixte entre deux BD. La première, « Le secret de la Licorne » est la BD de fond. On y retrouve la recherche des parchemins cachés dans les mats des maquettes pour trouver le trésor de Rackham le Rouge. La seconde BD est le « Crabe aux pinces d'or » qui apporte la présente du capitaine Haddock, Allan et le Karaboudjan. L'union des deux est vraiment bien faite. Je n'ai pas trouvé de véritable écueil dans la fusion (enfin, c'est relatif après tout, c'est une adaptation). Dans le genre référence, on voit des boites de conserve avec le crabe aux pinces d'or. Certes, il y a des choses un poil différent : comme la troisième maquette de la Licorne chez le Ckeick....heu... son nom m'échappe.... (Interprété par Gad Elmaleh mais qui ressemble plus à Bob Hoskins) et la présence de la Castafiore. Mais, comme il faut bien des quotas de « demoiselles », rien d'étonnant à voir le Rossignol Milanais.

    J'ai beaucoup apprécié le début où Tintin se fait croquer le portrait par Hergé. Une petite scène bien sympa. De plus, ça reste très fidèle à la BD puisqu'Hergé se balade dans ses propres productions.

    Une petite déception sur la course poursuite à Baggard. Je la trouve un peu trop rapide et un peu too much par moment. Mais ce côté excessif permet aussi de bons moments de rigolade.  

    Par conte, j’ai eu un coup de cœur pour la bataille de grue entre Haddock et Sakharine. C’est vraiment un reflet des duels aux sabres de leurs ancêtres. En parlant duels, que ce soit entre le chevalier de Haddock et Rackham le Rouge ou entre le capitaine et Sakharine, les mouvements d’escrimes sont très bien faits et la mise en scène dynamique et crédible. Je rappelle par ailleurs que tous les flash-back concernant le chevalier et le pirate sont des visions du capitaine. Je n’ai donc pas trouvé anormal de voir les deux navires s’accrocher par les grands mâts et faire quelques « acrobaties ».

     

    Sur ce film, Spielberg a vraiment réussi à adapter la BD. Je m'explique. Il y a des plans qu'on croirait directement tirer de la BD, comme lorsque Tintin et Haddock sont dans le désert. L'avantage d'adapté une BD, c'est qu'elle offre presque un story-board tout préparé quand elle est bien faîtes. Et là, on le ressent énormément !

    On trouve des gags très Bds qui nous mettent encore plus dans l'ambiance, comme quand Dupont (ou Dupond ?) percute un réverbère, le lieutenant d'Allan qui se retrouve saucissonner par des pneus...

     

     

     

    Pour les personnages, je trouve que les caractères originaux sont plutôt bien respectés. Les deux assez différents sont le capitaine, dans une moindre mesure, et surtout Sakharine. En effet, ce dernier n'est qu'un personnage secondaire dans la BD. Ici, il devient le grand méchant du film, en lien avec Rackham le Rouge. Mais l'explication n'est pas dénuée de sens et plutôt bien joué ! De plus, les liens qui se font entre Sakharine et Haddock permettent de donner un peu plus de présence et d’importance au capitaine. Cela a évité de faire du compagnon de Tintin « une potiche » (un personnage qui en fin de compte n’aurait servi à rien).

    Physiquement, on retrouve également bien les personnages d'Hergé. D'ailleurs, certains sont plus proches du physique des BD que d'autres. J'ai été bluffé par la ressemblance du perso 3D d'Allan et sa version papier ! On aurait presque pu croire que la version papier était sortie du livre. Après, même les personnages secondaires sont reconnaissables (si on est un gros fan bien sûr).

     

    Une déception. Le générique de début. Je l'ai trouvé plat, lent, sans dynamisme et chiant. Pourtant, il fait des clins d'oeil à de très nombreuses BD ainsi qu'aux dessins animés.

    Autres petits soucis, le doublage. Mais sur ce point, j'ai eu du mal, car je suis trop habituée au doublage du dessin animé. Mais bon, il n’est pas trop mauvais non plus.

     

    Une des meilleures adaptations de bande dessinée réalisée ces dernières années. L'esprit de la BD est respecté et on l'on retrouve de très nombreux clins d'oeil à la série.

    Une 3D vraiment sympathique même si je ne suis pas sûr qu'elle ait été nécessaire. Mais elle donne un petit plus à cette chouette adaptation.

    Après, je pourrai, à la limite des regrets sur ce qu’il n’y a pas. C'est-à-dire l’absence du professeur Tournesol. Mais j’ai bon espoir de le voir apparaitre dans les suites. Personnellement, j’aimerai bien un mixte entre « Le Trésor de Rackham le rouge » et le « Vol 747 » (si je ne me trompe pas dans les titres). On pourrait ainsi faire apparaitre Tournesol, pourquoi ne pas faire revenir Allan, Sakharine et introduire également Rastapopulos.  

     


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