• Le Musée des Antiquités Nationales (le M.A.N pour les intimes) est un musée ouvert par Napoléon III, amateur d'archéologie ( et en particulier d'archéologie celtiques. On lui doit les fouilles sur des sites comme Alésia, Gergovie....)

    Pourtant, le musée ne semble pas disposer des fonds nécessaires pour exposer ses pièces.

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    Outre la numérotation de l'objet visible par le public (par terrible comme effet), vous remarquerez que le support de ce petit vase romain n'est autre d'une armature métallique destinée à maintenir les bouchons sur les bouteilles (de cidre...).


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  • Tolbiac est un personnage de ma série "Macha". C'est l'un des protagoniste.

    Mousquetaire du Roy, Tolbiac est l'un des plus fine lame du royaume. Avec Macha et Sagamore, ils forment le trio infernal de  cette série.

     

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    Bon, je sais, mon coup de crayon n'est pas parfait, mais j'essaie de progresser !


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  • "Nosferatu, fantôme de la nuit" ("Nosferatu, Phantom der Nacht" en VO) est un film de Werner Herzog, avec Klaus Kinski, Isabelle Adjani et Bruno Gantz.Ce film est considéré comme un remake du film de Murnau, "Nosferaut, le vampire".

     

    Synopsis :

    A Wismar, au XIXe siècle, un jeune homme, Jonathan Harker part dans les Carpates afin de négocier la vente d'une maison avec le Comte Dracula. Dans une auberge, des villageois le mettent en garde et tentent de le dissuader de lui rendre visite car il est bien connu dans la région que le Comte Dracula n'est autre qu'un vampire. Il va malgré tout lui rendre visite, à pieds puisqu'aucun cocher ne veut l'accompagner ; mais tombe très vite sous l'emprise du Comte, ne réalisant pas assez tôt qui Dracula est vraiment. Dracula se rend alors dans le village de Wismar en bateau, accompagné de rats cachés dans des cercueils, pour y transmettre la peste.

     

    Bande-annonce :

     

    Critique :
    Quel ouverture ! Dès les premières minutes, la musique (d'ailleurs, si quelqu'un a les référence de la musique d'intro, je suis prenante) et les travelling sur les momies mettent immédiatement le spectateur dans une ambiance sombre et morbide. D'ailleurs si l'ambiance reste sombre au le long du film, le côté morbide est "remplacé" par un côté plus malsain  que j'aime moins bien.
    Les personnages ont reprit leurs vrais noms, c'est-à-dire ceux du roman de Stocker, mals les "liens" entre les personnages ne sont pas respectés : Lucy est la femme de Jonathan. Normalement, c'est Mina...Mais soit, passons ce n'est pas le premier film à ne pas grader les liens.
    Dracula est effrayant a souhait ! C'est très plaisant de voir un vampire qui soit à l'image du monstre, sans pour autant être un animal. Certes, le Dracula sexy (version Gary Oldman) est très agréable à regarder, mais il perd en monstruosité. Le défaut de ce Dracula est sa "sensibilité", son humanité en comparaison du Orlock de Murnau. 
    Il est aussi plus actif : il peut se montrer violent (il dégage une chaise), il court....La crispation du corps est moindre, ce qui fait perdre en tension l'ensemble de l'ambiance.
    Une fin géniale !Elle est à la fois drôle et horrible !
    Un pure moment de cinéma, avec de superbe performance d'acteur et de réalisation !
    A voir de toute urgence !

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  • "Nosferatu, le vampire" ( "Nosferatu, eine Symphonie des Grauens" en VO (allemand !)) est un film de F. W. Murnau avec MarX Schreck (et pas Shreck !), Greta Schroder, Gustav von Wangenheim.

     

    Bandes Annonce :

    (j'ai mis ce que j'ai trouvé....au pire, coupez le son...)

    Critique :

    Ce film est ....bourré de faux raccord....Oui, je sais je devrais avoir honte de critiquer ce chef d'oeuvre, mais c'est vrai....Bon, ce n'est pas un drame vu les moyens techniques cinématographiques et les coûts d'une telle production. 
    Sinon, je conseil fortement de le regarder sans son ! Les bandes-sonores sont généralement horribles. Après, j'ai uniquement la version colorée...Je pense que la version N&B doit être bien meilleure.
    Il est difficile de juger les jeux d'acteurs, surtout les expressions faciales car cela ne correspond plus aux normes actuelles (sans blague !). Mais il est sur que les acteurs savent pousser les mimiques à fond pour que le spectateurs sachent ce qu'ils ressentent, ce qui se trament !
    Max Schreck est sublime : tendu, crispé...Il émane de lu un vrai force ! Ses mains, les doigts crispés au maximum, ont un rendu extraordinaire !
    Les plans avec les jeux d'ombres sont des plus fabuleux ! Cela fait pensé au libre de Stocker où Dracula n'apparaît pas à proprement parlé.
    J'ai du mal à commenter ce film....Les critères de réalisation et les performances d'acteurs étant si différents des canons actuels. J'espère que vous me pardonnerez cette faiblesse....

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  • Allez hop, une fois encore, je participe au Challenge que Caliope propse. Ce n'est pas forcement le challenge qui m'en le plus inspiré, mais j'ai quand même tenté de relever le défis.

     


    Le Collier.

     

     

                Il fait noir.

    Non, noir n’est pas le mot qu’il faut. Ce sont les Ténèbres qui m’entourent. Et puis je me sens comme écrasé, une pression sans nom me pousse vers un fond qui n’en est pas un.

    Je ne me souviens plus de rien. Je sais juste que je n’ai pas toujours évolué dans cet…univers.

     

    Un jour, pourtant, quelque chose a changé. J’ai senti la terre, ou du moins la chose qui me recouvrait, bouger. Je sentais les ondes se diffuser et passer au travers de moi. Puis, j’ai eu l’impression que la pression était bien moins forte.

    Lentement, la sensation de lourdeur se dissipa. Je me sentais presque renaitre, comme soulagé. Les grains de terre qui se frottaient sur ma face se faisaient moins agressifs. Je crus même entendre du bruit.

     

    Un miracle finit par se produire : ma chaine sentit l’air ! Oh oui, de l’air ! Je sentis l’oxygène s’attaquer au fer de mes mailles. Que ces blessures étaient douces en comparaison de l’épouvantable sensation d’écrasement. Les doux poils de quelques choses – un pinceau ? une plume ? – vinrent délicatement brosser mes petits maillons. Un objet en fer dégageait la terre qui recouvrait et cernait ma chaine.

    Lentement, je regagnai la surface. La pression disparut complètement, remplacer par une légèreté sans fin. Doucement posé sur une fine couche de sable, seul ma face contre terre était encore agressée par les poussières.

                Je vois des yeux au dessus de moi, beaucoup d’yeux ! Ils ont tous l’air émerveillé ! Comme s’ils n’avaient jamais rien vu de tel ! Ces yeux étaient ceux d’humains. Je me souviens, j’en ai déjà vu…il y a longtemps. Ma mémoire me fait encore défaut.  Je les entends parler…Mais je ne parviens pas à comprendre leur parole. Ils ne parlent pas la même langue que moi. Pourtant, certaines sonorités de leurs mots me sont familières.

    Avec un soin des plus surprenants, les humains me mirent dans un petit sac, fait d’une matière que je ne connaissais pas. Il y a des inscriptions, je ne sais pas les lire.

     

                Du temps s’est écoulé depuis que j’ai été sorti de terre.

    Il m’est arrivé des choses des plus étranges. J’ai été conduit, les Dieux seuls savent où, loin de l’endroit où j’ai revu le jour.

    De très nombreux humains m’ont manipulé. Je suis passé dans divers récipient qui m’ont nettoyé, rafraichi et embelli. Puis je suis passé de main en main, dans des machines….

     

    Aujourd’hui, je trône derrière une plaque de verre d’un transparent incroyable. Un petit bout de carton se trouve à mes côtés. Je ne suis pas capable de déchiffré ce qu’il a dessus mais les humains qui passent sourient toujours. 

     

     

    Parure romaine.

    Epoque Augustéenne (27 av. J.-C.-24 ap. J.C.)

    Fer, argent, ambre.

     


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  • "Mister Hyde contre Frankenstein : T.01 La dernière nuit de Dieu : T.02 La chute de la maison Jekyll" est  une BD de Dobbs au scénario, Antonio Marinetti au dessin, Virginie Blancher à la couleur et Gérarld Parel pour la couverture.

     

    Synopsis T.01 :

    En Europe, à des époques différentes, deux savants irresponsables jouent dangereusement à Dieu… Victor Frankenstein, obsédé par la vie, donne naissance à un être artificiel surhumain, un monstre conscient de sa propre différence. Bien plus tard, le docteur Jekyll élabore quant à lui une drogue qui lui permet de séparer le bien du mal en chaque individu… Que se passerait-il si le bon docteur Jekyll se retrouvait en possession des dernières recherches de Frankenstein ? Et si le monstre de Frankenstein n’avait pas réellement disparu dans les glaces du Pôle nord ? Et si… Faustine Clerval, gouvernante à Londres, s’inquiète fortement pour son maître. En effet, le docteur Jekyll s’absente fréquemment la nuit et son comportement ne cesse de s’altérer. Les choses prennent un tournant dramatique lors d’un voyage en Suisse, alors qu’il tente de mettre la main sur certains produits nécessaires à la mise au point de sa “potion”…

     

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    Synopsis T.02 :

    Après avoir échappé à la mort et s'être accaparé les biens de l'étrange société Walton, le docteur Jekyll a découvert son Saint Graal et détient désormais les comptes rendus d'expérience de feu Frankenstein. A travers tout un périple européen, il n'a plus qu'une obsession : capturer la créature monstrueuse qu'il a croisée en Suisse et qui a failli le tuer. Mais cette idée fixe est parasitée par la méfiance qu'il éprouve maintenant pour sa si "dévouée" gouvernante, Faustine Clerval. Une jeune femme mystérieuse qui s'est fait engager par lui dans un dessein qu'elle finira par lui avouer, de gré ou de force..

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    Critque :

     Déçue.Il n'y a pas d'autre mot pour définir ce dytique.

    Faire se rencontrer Jekyll/Hyde et Frankenstein était un pari risqué....et perdu.

    La dissociation Jekyll/Hyde est presque inexistante  ou alors les auteurs n'ont pas sur le rendre. Déjà, le physique du docteur, chauve et assez "musculeux", m'a donné un peu de mal à accepter le personnage.De plus, il est assez dure de faire la différence entre Hyde et Jekyll, si tenté qu'il y ai eu volonté de les distinguer.

    L'idée que Jekyll souhaite utiliser les travaux de Frankenstein pour parvenir à mettre au point sa potion n'est pas idiote, mais mal menée car on ne comprend pas bien en quoi les travaux de Frankenstein puissent permettre la séparation des deux penchant de la personnalité.

    La présence de Freud dans le second tome parait superflue car cela ne fait nullement avancer l'intrigue...Si ce n'est de mettre plus en avant le problème de Jekyll....

    Miss Clerval, descente de l'ami de Frankenstein, ne sert honnetement à rien....La Créature non plus d'ailleurs....

     

    Petit clin d'oeil à Edgar Allan Poe avec le titre "La chute de la maison Jekyll", référence à la nouvelle de l'auteur "La chute de la maison Usher"

     

    Bon déçue....


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  • "Grands Anciens, T.01 La Baleine blanche" est une BD de Jean-Marc Lainé au scénario, Bojan Vukic au dessin et Anouk Pérusse-Bell aux couleurs.

     

    Synopsis :

    Nouvelle-Angleterre. 1850. Ishmaël est un jeune marin, qui rêve d’embarquer sur un baleinier et de partir à l’aventure, sur les sept mers. Un soir à New Bedford, port de pêche et fenêtre sur l’océan, il rencontre Herman Melville, un étrange personnage qui lui raconte les plus folles histoires dont celle du jeune capitaine Achab, qui décide d’aller chasser le géant des mers… le Kraken. Mais ce dernier ignore qu’un marin, survivant d’une des attaques du Kraken, a conservé un livre mystérieux et la connaissance de prières impies. Une fois prononcées elles font surgir le Kraken qui s’avère bien plus monstrueux que dans les pires cauchemars des équipages.

     

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    Critique :

    Pour commencer, la couverture. Elle est tout simplement superbe ! Un magnifique 3/4 - 1/4 qui permet de bien mettre en avant que les profondeurs de la mer sont inconnues et que nul ne sait se qui se cache sous sa surface.

    Ensuite, c'est très plaisant de rencontrer Herman Merville qui narre l'histoire du capitaine Achab (dont le bateau se nomme le Pequod) à l'époque où il avait ses deux jambes. Avec un dessin réaliste, on plonge dans le monde des balinier du XIXè siècle et de ses légendes.

    Melville conte donc l'histoire d'une des plus grande légende des mers, le Kraken.

    Dans le récit, on cotoie des personnages ou des évocations des héros de la littérature :  Achab, Ismaël et Melville (Moby Dick), Cthulhu (H. P. Lovecraft), le Nautilus (20 000 Lieues sous les Mers) et la Créature (Frankenstein). Mélange assez plaisant. En effet, l'obsession d'Achab pour Moby Dick (la baleine blanche ( et accessoirement le sous-titre de cette BD)) est remplacer par celle du Kraken (qui est le personnage de Cthulhu). 

    Le Nautilus est juste évoqué et je ne pense pas qu'il est de l'importance dans cette histoire. Quand à la Créature....on verra dans le second tome.

    Les amateurs des héros du XIXè et des cross-over trouverons leurs comptes ! Les amoureux de la mer, des océans et des profondeurs également.

     

    Probablement l'une des meilleurs sorties de la collection 1800 !! A lire sans modération !

     


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  • "Je suis une légende" (I am a legend en VO) est un livre de Richard Matheson de 1954 ( et classé en SF).

     

    Synopsis :

    Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...
    Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
    Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.

     

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    Critique :

    Passé au classique du genre, ça fait toujours du bien.

    Très bon roman qui se lit très facilement et vite.

    Dans la première partie du roman, on suit comment le héros, Robert Neuville fait pour survivre dans un monde où il est cerclé de vampires qui ne pense qu'à le boulotter. On voit comment il s'organise, comment il boit face à cette épreuve. La peur, la crainte et la solitude qui pourraient le mener doucement vers la folie.Puis on le voit s'interroger sur les origines de ce drame,les recherches qu'il fait pour mieux comprendre et de se défendre contre les vampires qui le harcèlent. On touche alors à la médecine, à la religiosité et à la psychologie. Bien que les vampires ne semblent pas très "vivaces" d'esprits, ils ne sont pas des bêtes sans cervelles, ils sont des restes de leurs passées humains.D'ailleurs, il y a deux types de vampires les "morts" et les "vivants".

     

    Dans une seconde partie, alors que Neuville a prit goût à sa vie d'ermite, il rencontre une femme, une survivante ?

    Malgré son côté suspicieux il essai de reprendre un mode de vie "sociable". Ce qui parait jouer sur la jeune femme. Mais cette demoiselle est en fait un vampire. L'espèce a muté, elle commence à mettre en place sa propre société. Les "vivants" se débarrassent des "morts" (des dégénérés...) puis s'en prennent à Neuville.

    Et c'est vraiment la fin du roman qui est prenante ! Toute sa vie, Neuville a lutté pour sa survie, il a tué de nombreux vampires. Aujourd'hui, les vampires font de même : ils cherchent à éliminer le dernier homme sur terre car il représente une menace pour leur espèce... Les rôles sont alors inversés ! Ce ne sont plus les vampires qui sont des monstres, mais Neuville ! Ha quel fin ! C'est pour cela que Neuville est une légende !

     

    Un livre que je recommande vivement !!!


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  • "Le capitaine Nemo" est une BD est 2 tomes avec un scénario de Pascal Davoz, des dessins de Richard Ortiz et les couleurs de Caroline Houdelot.

     

    Synopsis :

    Vers la fin du XIXe siècle, Jules Verne publiait "20 000 lieues sous les mers". Il y relatait les aventures du mystérieux capitaine Nemo et de son extraordinaire sous marin : le Nautilus.

     

    Nemo, mystérieux et secret, fascinant, semblait avoir renoncé à la société des hommes...Il coulait sans pitié, par vengeance, les navires d'une certaine nation, mais il protégeait les océans de la cupidité des hommes, et offrait à des autonomistes épris de liberté, les trésors qu'il découvrait au fond des mers...

    Qui était Nemo ? Dans 20 000 lieues sous les mers, Jules Vers n'en a rien dit...Et pourtant...

     

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    Critique :

     

    J'avais été assez emballé sur le premier tome qui nous proposait une origine du Capitaine Nemo (enfin quelques personnes qui ont fait de bonne recherche ou qui on lu L'Île Mystérieuse ). Un dessin assez plaisant en plus, on se retrouve dans l'Inde de l'époque coloniale.

    L'histoire commence avec le professeur Aronnax agressé dans son bureau et sauvé par un indien, ami de Nemo. Celui-ci confit au professeur un manuscrit qui contient les secret du capitaine et lui conter son histoire.

    On découvre alors le capitaine dans sa jeunesse, beau jeune homme répondant au nom de Michael Nobody, fils d'une princesse indienne et d'un soldat (haut gradé) de l'armé britannique. Il a une fiancée, une britannique du nom Grâce (qui rime avec garce !).

    On a là une bonne base qui permet de lier Nemo à l'empire britannique.

    Premier hic de ce récit, la présence de technologie atlante avec une sorte de sur-mécanisation. Certes le Nautilis et son capitaine sont en avance sur leur temps, mais là je trouve que ça fait un peu tout much !

    Ensuite, sur fond de conflit indien/anglais, Michael (Nemo) prend son nom de légende et se rebelle contre les anglais. Il s'enfuit, avec Grace, sa mère et Lajja (une amie d'enfance) et des rebelles indiens à la recherche de la cité des atlantes dans l'espoir de trouver leurs secrets.

    Trahison de Grâce (la garce) (on ne change pas les anglais). Tout le monde meurt sauf Nemo et Lajja. 

    Second hic : au moment où Grâce trahit, Michael nous sort un "je t'aime, mais je ne m'en étais pas rendu compte" à Lajja sans que rien n'annonce un tel changement (si ce n'est la perspicacité du lecteur).Je sais pas moi, bien qu'on connaisse les sentiments de Lajja, rien dans le comportement de Nemo ne laisse penser qu'il va se jeter dans les bras de sa vieille amie ! Franchement, c'est super mal fait cette affaire !

    Troisième hic : l'aspect un peu bâclé du second tome. Il aurait probablement fallu un troisième tome pour mettre tout ça plus à plat et de manière plus claire !

    Dernier truc qui m'a un peu embêté, c'est cette histoire d'atlantes qui est assez mal menée ! On parle d'atlantes celtes (?).....L'aspect super-technologique des androïdes est aussi assez désagréable......

     

    Donc assez déçue par ce dyptique malgré de bonne idée....


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  • Je vous avais déjà parlé de ce projet d'histoire dans ce topic.

     

    J'aurais aimé vous présenter un synopsis, mais je ne sais pas quoi dire....c'est sûrement parce que je ne sais pas encore comment je découpe cette histoire, encore pire ! je ne sais pas exactement où je vais !!!

     

    De plus, je ne sais pas encore quel titre je vais donner à ce premier tome...parce que comme je suis quelqu'un de simple, ce sera une série.

     


    Chap. 01

     

     

     

    « _Avalbane Connor ! »

    Les hurlements du directeur du lycée résonnaient dans les couloirs ainsi que dans la large cour terreuse de l’établissement. Les cheveux grisonnants de cet homme de quarante ans semblaient hérissés sur sa tête tant il était dans un état indescriptible. La colère imprégnait son visage, ses lèvres se tordaient. Il postillonnait dès qu’il crachait le nom de la jeune élève. Où pouvait-elle bien être ? Elle entendait ses cris, il le savait. Mais cette petite garce ne répondrait pas ses appels. Elle devait être installée tranquillement à un endroit, ne prêtant aucune attention à la catastrophe qu’elle avait volontairement provoquée. Il ouvrait avec force toutes les grandes portes de bois du bâtiment principal dans lequel il se trouvait. Chacun de ses pas faisait l’effet d’un tremblement de terre sur les lames du plancher. L’ancien édifice à colombage, bien que très solide, paraissait s’affaisser lentement.  

    Soudain, il l’aperçut par une des fenêtres à meneaux et croisillons du troisième étage.

                La jeune fille, de tous justes seize ans, lisait, allongée dans un pré de l’établissement, le dos contre un arbre, un épi de blé dans la bouche. Il n’était pas difficile de la reconnaître. Elle portant uniquement des vêtements avec toutes les nuances de verts, de blanc, de gris et de noirs connus. Son haut lui dénudait les épaules et laissait apparaître une partie de son ventre d‘où se dessinait la silhouette d‘abdominaux. Une broche en forme de tête de chat, à l’allure très enfantine, fermait le laçage de son vêtement et était le point de fixation d’une capuche vert foncé en forme de triangle très allongé qui tombait dans son dos. Les manches n’étaient pas de longueur égale et s’évasaient très rapidement. La droite se terminait un peu après son coude. Le reste de son bras était recouvert par un large bracelet de cuir fermé par quatre lanières. Elle portait une mitaine noire à sa main. De l’autre côté, la manche descendait jusqu’à son poignet, ne laissait presque rien paraître du gant qui grimpait tout le long de son avant-bras jusqu’à ses premières phalanges.

    Son pantalon en pattes d’éléphant était accompagné par une large ceinture de tissu qui donnait naissance à des pans, un devant, un second plus large sur ses fesses. Elle ne portait jamais autre chose que son épaisse paire de bottes que l’on apercevait à peine sous son pantalon.

    Enfin, si l’on ne la reconnaissait pas à sa tenue, c’était ses cheveux qui permettaient de la repérer immédiatement. Lui tombant sur les épaules, ils étaient noirs sur le haut de sa tête puis se dégradaient en une nuance de vert jusqu’à ses pointes. Une longue et fine tresse indienne enveloppée dans des fils de couleurs vert, noir et blanc, lui descendait jusqu’à ses hanches naissantes.

     

                « _Miss Connor ! » hurla une nouvelle fois le directeur, si penché en avant par la fenêtre qu‘on aurait pu croire qu‘il allait basculer en avant.

    Cette dernière ne bougea pas d’un fil. Pourtant, il savait qu’elle l’avant entendu. Il était même sûr que son horrible sourire provocateur ou de satisfaction était apparu sur son visage. Elle tourna une page de son livre.

                L’homme se précipita dans les escaliers en pallier en chêne. Il dévalait les marches quatre à quatre, bousculant sans vergogne des lycéens qui montaient dans les salles de cours malgré la consigne de quitter les bâtiments. Sa longue tunique de directeur traînait sur les marches, faisant office de balais. De la sueur perlait sur son front dégarni par un début de calvitie. Il sortit un mouchoir de la poche de son pantalon impeccablement bien repassé, puis s’en servit pour s’essuyer.

    Dans la cour, quelques élèves, aux tenues décontractées, observaient, à la fois stupéfaits, abasourdis ou encore admiratifs, la catastrophe que leur camarade avait volontairement provoquée. Certains s’offusquaient du comportement irresponsable de la jeune fille, d’autres payaient leurs amis après un pari perdu.

    Il fallut que le directeur crache le nom d’Avalbane Connor à cinquante centimètres d’elle pour que cette dernière daigne lever les yeux de son livre à l’allure ancienne.

                Un large sourire faussement innocent apparut sur ses fines lèvres pâles. Elle observait l’homme hors de lui par-dessus ses lunettes vertes qu’elle ne quittait jamais. Son regard était lui aussi faussement angélique. Le vert de ses yeux éclatant de sadisme était renforcé par l’épais maquillage noir présent sur tout le conteur de ceux-ci.

    Avalbane paraissait presque heureuse de voir son directeur. Posant son livre à terre, elle pivota vers ce dernier d’un air nonchalant.

    -Bonjour Monsieur, le salua-t-elle avec hypocrisie. Vous êtes venu me féliciter pour mes résultats, je suppose. J‘ai obtenu le troisième meilleur résultat du lycée !

    Son ton provoquant et l’éclat de ses dents blanches au travers son de sourire satisfait donnèrent envie au directeur de la frapper du pied. Il la pointa du doigt et tenta de s’adresser à elle de la manière la plus calme possible.

    -Cette fois miss Connor vous êtes allée trop loin ! La garde va bientôt arriver ! Et ce coup-ci même votre brillant grand-père ne pourra rien pour vous éviter un séjour en prison ! 

    Avalbane soupira, puis se redressa tranquillement. Elle était presque aussi grande que l’homme qui la menaçait. Son air provocateur disparut au profit d’un comportement désinvolte.

    -Ne vous avais-je pas prévenu de ce qui allait arriver ? Ma mémoire me fait parfois défaut, mais il me semble bien qu’au début de cette année, vous m’ayez traitée d’incapable et de gamine profondément immature. 

    -C’est-ce que vous êtes malgré les airs de grande dame que vous vous donnez ! 

    -J’en doute ! Maintenant vous savez à quoi vous en tenir ! Je ne suis pas ce genre de gamin qui joue les grandes gueules et qui se défausse au dernier moment ! Je fais ce que je dis ! Et en plus, j’assume les actes ! Voyez, je suis là ! J’attends calmement la Garde. Et quant-ils seront là, je ne cacherais pas ce que j’ai fais ! Pour tout vous dire, je suis même fière ce que j’ai fais ! 

    -Vous n’êtes qu’une sale petite peste ! Vous finirez dans une cellule ou dans un asile ! 

    -Et vous, vous allez perdre votre établissement ! J’ai pris soin d’envoyer une lettre à l’Académie pour leur apporter les propos que vous m’avez tenu ! Ils sont indignes d’une personne responsable ayant en charge l’avenir des jeunes de ce côté-ci du monde ! 

    Le directeur pâlit. Avalbane ne s’exprimait plus comme une enfant insolente, mais comme une adulte menaçante. Déjà, il avait pu observer ce changement de comportement chez elle. Qu’avait-elle pu écrire dans cette missive ? Non, il ne voulait pas perdre son poste, il avait travaillé durement pour arriver à ce poste. Des années d’enseignement dans les zones les plus sensibles du Royaume de Logres, dont dans les Orcades et les Terres Désertes. Son poste à Cameloth, il l’avait mérité. Les réussites de ces élèves lui avaient permis d’obtenir le titre de professeur dans ce lycée, puis de devenir proviseur quand son prédécesseur était parti en retraite. Depuis lors, son établissement avait gagné en notoriété pour devenir le plus côté de Cameloth. Comment une erreur de vocabulaire, énoncer contre une élève aussi difficile qu’Avalabane Connor, pourrait lui coûter son poste ? L’Académie ne permettait aucun écart de conduite de la part de ses professeurs. L’éducation dans le royaume de Logre avait toujours été l’une de ces plus grandes fiertés !  

    « _Vous… vous… Vous êtes une sale petite garce ! » réussit-il à bredouiller.

               

                La Grade arriva. Le détachement appelé par le proviseur se composait d’une demi-douzaine d’hommes et de femmes. La mixité avait été instaurée par la première reine du Royaume de Logres. Les soldats furent surpris d’un tel drame dans un lycée. Comment pouvait-on s’attaquer ainsi à l’une des meilleures images du Royaume. Pathétique. Des lycéens indiquèrent l’endroit où se trouvait la responsable de la catastrophe qui était en train de se jouer.

    Leurs pas faisaient cliqueter les épées qu’ils portaient à la ceinture. Les fourreaux venant percuter la plaque métallique qui protégeait une partie de leurs jambes. Mis à part de puissants protèges tibias et bracelets de force, le reste de leurs allures n’avait rien très militaire. Un simple plastron de cuir assez épais recouvrait leur poitrine, on pouvait y voir graver les insignes de la Garde, un ours armé d’une épée. Un des hommes avait une allure différente, car il portait une cape de velours bleu marine sur ses épaules et aucune épée ne pendant à sa taille.   

                Le directeur était toujours avec Avalbane, lui crachant mille et une insultes et reproches. La joie se dessina sur son visage quand il vit le détachement en arme arriver. L’homme à la cape portait un triskèle, sous forme de broche, puissamment accrochée à son plastron. Cela signifiait qu’il était un magicien, diplômé de l’Université. Par contre, le directeur ne savait pas reconnaître la spécialité de celui-ci. Trois perles de couleur rouge étaient incrustées au bout des branches de l’insigne. Cela lui permis de déduire que le magicien n’était qu’un Tiers Fætog, c’est-à-dire maître soit en Alchimie, soit en Élémentaire ou en Possession. Les événements laissaient penser que c’était dans ce second domaine que l’homme excellait.  

    -Messieurs, enfin vous voilà, dit le proviseur, heureux. «C’est elle qui est responsable de ce désastre.

    Il la désigna du doigt.

    Avalbane ne semblait nullement inquiète. Elle haussa un sourcil.

    Le magicien s’adressa à la jeune fille.

    -Votre nom mademoiselle, lui demanda-t-il, un soupire dans la voie. Il savait parfaitement à qui il avait à faire. Mais il se devait de suivre la procédure.

    Un second homme avait sorti un petit carnet conçu pour le travail hors des bureaux. Les feuilles de papier en fibres végétales étaient reliées entre elles par des liens en cuir. Le tout fixé sur une petite planche de bois où un trou accueillir un encrier. Il trempa une plume dans le liquide violet, prêt à prendre des notes.

    -Avalbane Connor, répondit-elle avec fierté.

    Toute la garde, excepté le Tiers Fætog, se regarda un moment, hébété et surpris. Le magicien donna l’ordre à son collègue de continuer d’écrire.

    -Miss Connor, êtes-vous responsable de cet… incident ? »

    -Oui !  répondit-elle fièrement. J’avais prévenu mon proviseur ! Je lui avais ouvertement dit, et devant témoin, que j’obtiendrai des notes excellentes à mon diplôme et qu’en pour fêter ça, je mettrais le feu à son bureau. Ce que j’ai fait comme vous pouvez le constater. 

                Avalbane indiqua aux gardes la direction des bâtiments administratifs du Lycée. Une épaisse fumée noire et de hautes flammes chatoyantes émanaient du toit en chaume, à l’endroit même où le bureau du directeur devait se trouver.


    Bon, difficile de juger sur un premier chapitre, mais j'espère que vous me laisserez des commentaires tout de même !

     


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